Alan Parker

Alan Parker se forme en école de publicité. Avec Alan Marshall, il fonde en 1970 sa maison de production, la Alan Parker Film Company, tourne quelques courts métrages, et obtient un grand succès critique dès son premier long métrage, Bugsy Malone (1976). Hommage au cinéma américain des années 1920, cette comédie musicale a pour interprètes des enfants. Son deuxième film révèle un réalisateur soucieux de questions sociales et politiques dans un drame qui raconte l'emprisonnement d'un jeune Américain en Turquie, Midnight express (1978), scénarisé par Oliver Stone.

 Dans un registre plus léger, il renouvelle la comédie musicale avec Fame (1980), qui lui vaut la reconnaissance de la jeunesse. Après L'usure du temps (1982), où il aborde les problèmes de couple, Alan Parker adapte un opéra-rock des Pink Floyd, The Wall (1982), marqué par la recherche de l'impact visuel. Il réalise ensuite Birdy (1984), une histoire d'amitié sur fond de guerre du Vietnam, pour laquelle il obtient le Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes en 1985.

 Par la suite, Alan Parker condamne le racisme dans Mississipi Burning (1988) et dénonce les manquements aux droits de l'homme sous Roosevelt dans Bienvenue au paradis (1990). La critique le taxe de populisme.

De retour en Grande-Bretagne, il met en scène l'histoire d'un groupe de rhythm'n'blues amateur, The Commitments (1990). En 1996, il renoue avec la comédie musicale : Evita (1996), une romance sur la vie d'Eva Perón qui réunit au générique Madonna et Oliver Stone, toujours au scénario. En 1999, il adapte le récit autobiographique de Frank McCourt avec Les Cendres d'Angela. Alan Parker reste ensuite dans le registre de la dénonciation en réalisant La Vie de David Gale (2001), plaidoyer contre la peine de mort.

Source : Ciné-Ressources

Présentera Cinéastes des années 80  : Alan Parker, le franc-tireur  le mardi 14 octobre à l'Institut Lumière (1^ère salle) à 20h