Michel Ciment

Sa renommée dépasse largement les frontières de l’hexagone. Sa profonde connaissance de tous les arts et la pertinence de ses analyses filmiques en font le champion des émissions débats et des colloques internationaux. Depuis son premier article sur Le Procès de Welles publié dans le numéro 53 de Positif en juin 1963, il écrit chaque mois dans cette revue où il a développé son art de l’entretien. Il est Président du syndicat français de la critique de cinéma depuis 1994. Selon lui, le critique doit réunir cinq qualités : l’information, l’analyse, le style, l’évaluation et l’enthousiasme. Se défiant de toute spécialisation, il s’intéresse à l’animation, aux cinémas européens et asiatiques, même si son parcours de cinéphile, ses études et ses voyages l’ont amené à beaucoup écrire sur le cinéma anglo-saxon (il est d’ailleurs maître de conférence en civilisation américaine à l’université Paris VII). Ses rencontres répétées avec Kazan, Losey, Rosi, et quelques autres lui ont donné matière à plusieurs livres et portraits filmés où, à force de collaboration amicale, les créateurs se livrent comme nulle part ailleurs (Kazan par Kazan en 1977, Stanley Kubrick en 1980, Boorman, un visionnaire en son temps en 1985,…). Lors de Lumière 2010, il présentera notamment le documentaire de Kent Jones et Martin Scorsese consacré à Elia Kazan, A Letter to Elia.
En 2014, il a signé deux ouvrages: Jane Campion par Jane Campion, et Une renaissance américaine (Entretien avec 30 cinéastes).

Présentera César et Rosalie  le mercredi 15 octobre au Comœdia à 16h45
Présentera Mado  le vendredi 17 octobre au Pathé Bellecour à 14h15