Après une dizaine d'années de carrière exclusivement théâtrale exigeante et riche, Charles Berling se fait connaître au grand public par les films Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet et surtout, en 1996, Ridicule de Patrice Leconte pour lequel il est nommé pour le César du meilleur acteur.
Dans le corrosif Nettoyage à sec d'Anne Fontaine, il campe en 1997 un mari frustré. Prof de philo pris de frénésie sexuelle dans L'Ennui de Cédric Kahn en 1998, le fiévreux Berling incarne la même année l'un des passagers de Ceux qui m'aiment prendront le train, œuvre polyphonique de Patrice Chéreau.
De plus en plus sollicité, il trouve l'un de ses plus beaux rôles, celui d'un pasteur charentais, dans Les Destinées sentimentales (2000) d'Olivier Assayas, qu'il retrouvera sur Demonlover puis sur L’Heure d'été. Si cet amoureux du verbe s'illustre parfois dans la comédie (Cravate club qu'il joua au théâtre), il affiche une prédilection pour les personnages ambigus et les univers troubles, comme en témoignent ses prestations dans La Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz, ou le drame Comment j'ai tué mon père dans un face-à-face glaçant avec Michel Bouquet en 2001,
En 2011, il est le mari de Valérie Benguigui dans Le Prénom, la comédie d'Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte.
Également chanteur, Charles Berling publie un album, Jeune Chanteur, le 6 février 2012. Il a collaboré avec plusieurs artistes comme Carla Bruni, Bertrand Burgalat ou encore Philippe Jakko pour la composition et écrit les paroles de toutes ses chansons.
Présentera Nelly et Monsieur Arnaud le samedi 18 octobre à l'UGC Astoria à 20h30
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