Après Ingmar Bergman l'année dernière, le festival Lumière propose un nouveau voyage dans l’œuvre d'un maître de l'histoire du cinéma, au travers d'une rétrospective consacrée à Frank Capra, le grand cinéaste humaniste de l'âge d'or d'Hollywood. Au sein d'une filmographie foisonnante qui court sur quarante ans de carrière, l'accent sera porté sur les années 30, période la plus féconde pour le cinéaste. Il y développera ses thèmes de prédilection et trouvera sa "Capra's Touch", mélange subtil d'humour, d'optimisme et de lucidité. Mais les chefs-d’œuvre plus tardifs ne seront pas oubliés, que ce soit L'Homme de la rue ou La Vie est belle. Cette rétrospective se fait en partenariat avec Park Circus et la Columbia, avec huit films restaurés. On se souvient de la venue l'année dernière de Grover Crisp, grand maître d’œuvre des restaurations et des archives de la Columbia ! Nos remerciements vont également à Hollywood Classics, Lobster Films, Swashbuckler Films et Théâtre du Temple.
La Vie est belle (1946) |
Mr. Smith au Sénat (1939)
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Les années 30, ce sont pour Capra les "années Columbia", où associé avec le bouillonnant producteur Harry Cohn, qui a lancé sa carrière, il va contribuer, par sa liberté artistique et le succès de ses films, à transformer cette modeste compagnie en l'un des plus grands studios hollywoodiens ! De Amour défendu, film devenu rare, aux incontournables New York-Miami et Mr. Smith au Sénat, autant d'occasions de redécouvrir en salle une filmographie d'une richesse et d'une diversité parfois insoupçonnées.
L'esprit du cinéma de Capra, c'est bien sûr son attention portée aux injustices sociales et aux dysfonctionnements de la société américaine, perturbée par la crise économique de l'époque, qui va tant l'inspirer, comme dans La Ruée ou Grande dame d'un jour. Des héros du quotidien vont s'insurger contre tous les conservatismes, portés par leur foi sans faille dans la nature humaine. Ils seront incarnés par Gary Cooper, James Stewart, ou Barbara Stanwyck, et la plupart du temps, l'humanisme et la solidarité triompheront.
Mais Capra sut aussi se faire esthète et metteur en scène à grand spectacle. La mode était à l'époque à l'exotisme asiatique? Il réalisera La Grande Muraille, et surtout le superbe Horizons perdus, fascinant conte philosophique à la beauté surannée. Capra également documentariste engagé et patriote, avec la mythique série Pourquoi nous combattons, commandée par l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale, et dont l'un des épisodes sera programmé.
New York-Miami (1934) |
Horizons perdus (1937)
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Débordant d'esprit dans la vie comme dans ses films, Capra n'avait qu'un seul mot d'ordre professionnel : "Il n'y pas de règle en matière de cinéma, seulement des péchés. Et le péché capital, c'est l'ennui". Un principe qui a contribué à faire de lui l'un des premiers réalisateurs-stars, dont le seul nom sur l'affiche attirait les foules. L'affection du public ne lui fit jamais défaut et nul doute qu'on la retrouvera, intacte, à partir du 13 octobre dans les salles du festival Lumière.
Amour défendu (1932)
New York-Miami (1934)
New York-Miami (1934)
New York-Miami (1934)
L'Extravagant Mr. Deeds (1936)
L'Extravagant Mr. Deeds (1936)
Horizons perdus (1937)
Horizons perdus (1937)
Horizons perdus (1937)
Mr. Smith au Sénat (1939)
Mr. Smith au Sénat (1939)
Mr. Smith au Sénat (1939)
L'Homme de la rue (1941)
L'Homme de la rue (1941)
L'Homme de la rue (1941)
La Vie est belle (1946)
La Vie est belle (1946)
La Vie est belle (1946)
En partenariat avec et
Remerciements à Hollywood Classics, Lobster Films, Swashbuckler Films et Théâtre du Temple.
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